Question de droit / un curieux freeware

[pascalformac]

Coucou
c'est volontairement que je mets ca ici

Vous savez sans doute , ou peut etre pas
sur itunes 5 on peut afficher les paroles de tracks

Or un soft propose d'aller les chercher pour vous
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Le problème c'est que en FRANCE et ailleurs les paroles sont soumises aux même règles de droit que toute oeuvre protégée , y compris leur reproduction

il suffit de voir la guerre entamée en France contre les sittes qui les proposent
( parfois sans savoir que y avait un problème)


je mets le soft pour ceux qui seraient dans des pays au droit different

le soft c'est un freeware pearlyrics
http://www.pearworks.com/
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c'est un poil " limite"

[jeanba3000]

Ce qui est limite, c'est la définition de la limite entre le droit de citer une œuvre, et le droit à la protection de cette œuvre. Si on pousse la démarche des ayants droits des œuvres jusqu'au bout, on pourrait même ne plus avoir le droit d'évoquer ne serait-ce que le titre d'une chanson ou autre sans en avoir acquitté des droits !

Je poursuis dans l'absurde : Universal (Univer-Sale ?) verse-t-elle des droits pour l'utilisation de musiques, titres et images protégées par le droit d'auteur dans sa communication pour des disques ou films ?
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::: jeanba ::: work ::: photo :::

Il existe une malédiction qui dit : « Puisses-tu vivre des moments passionnants. »

[pascalformac]

detail par rapport à ce freeware
il scanne TOUTE la librairiee de vos tracks et une recherche lui prend genre 30 secondes par track!

Mais il y a des scripts qui modifient ca ( entre autres chez osxhints)

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Pour la discussion sur le droit de citation

le droit de citer ( citation partielle et contextuelle) en France il existe

Par contre citer une chanson en entier c'est different
Citer intégralement devient alors une reproduction - diffusion intégrale
et rentre-qu'on aime ou non - tout à fait dans le cadre de la protection des ayants droits des paroles.

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je ne connais pas le cas spécifique d'Universal ; mais normalement une utilisation de matériel protégé est soumise aux mêmes lois quelque soit l'instance qui le fait
Et ca n'implique pas forcément de l'argent
C'est au minimum "accord explicite" des ayants droits ( du moins en France)

[jeanba3000]

Mon propos n'était pas au premier degré mais un raisonnement poussé jusqu'à l'absurde, faut pas chercher à tout expliquer, surtout l'ironie, et Universal n'était qu'un exemple. Bien sûr aussi que des droits d'utilisation peuvent être accordés gracieusement, mais il faut bien reconnaître que le combat des majors est fondamentalement pécuniaire.

S'ils interdisent les sites de paroles de chanson, c'est pour mieux lancer leurs propres services de paroles qui n'en doutons pas, leur rapportera de l'argent d'une manière ou d'une autre, il n'y a pas de petits profits (par exemple le chargement par iTunes de ces paroles verrait un versement aux majors). Mais la question habituelle est : quelle sera la part reversée aux auteurs ? Pour les premières ventes en ligne de musique, les auteurs et interprètes ne touchaient rien car leurs contrats avec les majors ne mentionnaient pas de tels débouchés, ce qui n'empêchaient pas ces dernières d'empocher tout ce qu'elles pouvaient.

C'est de la même veine que les sites de radios qui mettent leur liste de programmation musicale consultable par un audiotel surfacturé quand avant on pouvait simplement appeler le standard de la station qui nous renseignait ou aller voir sur le site internet (toujours valable sur Radio France il me semble, FIP en tout cas).

Et l'amateur, traité en consommateur, reste l'éternelle vache à traire le plus possible le plus vite possible tant que ça dure, dans une attitude à la fois conservatrice et à très court terme.
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::: jeanba ::: work ::: photo :::

Il existe une malédiction qui dit : « Puisses-tu vivre des moments passionnants. »

[pascalformac]

ce ne sont pas les "Majors" qui cherchèrent à réguler la situation sur les sites de "paroles" mais d'abord les sociétes de droits d'auteurs qui gèrent les droits et versements ( les majors ne le font pas)
ce qui est different.

Societés auxquelles, en passant , les majors -distributrices reversent de l'argent. Comme d'autres ( radios , TV , nigntclubs, , organisateurs de concerts , bals etc)

Les majors gagnent de l'argent essentiellement par la production et la distribution
Et quand elles sortent des compilations ( issues de leur archives , " back catalog " comme on dit) là aussi elle reversent de l'argent aux ayants droits, et c'est même parfois un vrai casse -tête.

Et il n'y a pas eu interdiction de sites de paroles
il y a eu incitation forte à tout simplement suivre les lois sur la reproduction -diffusion de paroles
notamment la demande d'accord préalable de reproduction
( accord qui leur est le plus souvent accordé et gratuitement si le but du site n'est pas mercantile)

[UnAm]

[pascalformac]